Les Sirènes

Les sirènes sont connues pour leurs voix mélodieuses et leurs chants qui attiraient les marins et causaient leur perte. Certaines histoires racontent que ce sont des jeunes filles, simple mortelles, qui se transformaient en sirènes suite à une peine de cœur trop lourde à porter.

    Parthénope  Parthénope, peinture à l’oeuf.

Parthénope, l’une des sirènes qui tenta d’enchanter le héro Ulysse lors de son retour de Troie.

 

 

Les Proserpines  Les Proserpines, monotype

Les Proserpines, demoiselles de compagnie de la Princesse Proserpine (Perséphone chez les Grecs), fille de Déméter la déesse de l’agriculture. Elles se transformèrent en sirènes lorsque leur Dame fut enlevée par Hadès (Pluton chez les Romains, Souverain du monde souterrain et du Royaume des morts et dieu des richesses et métaux précieux enfuis dans la terre) qui cherchait une épouse pour lui tenir compagnie.

 

 

Aïno Aïno, peinture à l’œuf.

 

Aïno nous vient des légendes finnoises. Le poète-chaman Väinämöinen (qui aurait introduit le défrichement des terres et la culture de l’orge) est provoqué en duel par un jeune rival, celui-ci perdit la manche et ne dut sa vie sauve qu’en l’échange de la main de sa jeune sœur Aïno. Cette dernière s’y opposa, de désespoir se jeta dans les flots et devint sirène. Le chaman continua à la chercher dans toutes les mers de Finlande, sans jamais parvenir à l’attraper.

Pourquoi l’art?

errance

 

L’intérêt de l’art ne se trouve pas seulement dans son esthétique, mais également dans cette double fonction qu’il remplit : c’est une expression d’un idéal de beauté correspondant à un type de civilisation déterminée (que l’historien de l’art classifie), mais également (et ce, particulièrement depuis les XIXème-XXèmes siècles) le reflet d’une réflexion personnelle propre à l’artiste qui vit souvent en marge de la société. Les artistes trouvent difficilement un statut social leur correspondant, mais une société n’en serait pas une si elle ne pouvait présenter son panel d’œuvres et de courants artistiques la caractérisant.

 

L’artiste se trouve donc généralement au cœur du duel entre l’intégration et l’exclusion.

Racines2

Tout en gardant bien loin le mythe de l’artiste fou. Ce n’est pas parce qu’une personne porte un traumatisme enfantin et fraude avec sa psyché qu’il sera plus apte à la création d’œuvres d’art. Au contraire, bien que souvent en marge, la démarche artistique répond aux normes de la société dont elle est issue.

Mais l’art a le pouvoir de répondre présent là où les mots et la compréhension font défaut. En cela, il est un outil (ou un pont) permettant le trait d’union entre les perceptions intelligibles et celles qui se sont noyées dans leurs dérives. Et ce, tant pour ceux qui progressent en accord avec les normes de la société que pour ceux qui s’en sont retrouvés exclus suite à une défaillance mentale.

Rudenis

Esquisses

Esquisses : nom féminin (de l’italien schizzo, schizzare jaillir). Ebauche, commencement d’une action, première forme traitée à grands traits et généralement en dimensions réduites de l’œuvre projetée. Indication générale, aperçu sur une question.

Bliss Bliss, crayon.
dojo Dojo, crayon et aquarelle.

Le dojo est le lieu (jo) de la voie (do). A l’image des arts martiaux où les techniques s’apprennent et se développent au dojo, la recherche d’abstraction et du contrôle du vide est étudiée dans cette illustration.

Sybillines  Sibyllines, crayon de couleur.
charon1 Charon, peinture à l’huile, crayon et aquarelle.

Dans la mythologie grecque, Charon faisait passer les âmes des défunts de part et d’autre du Styx, fleuve qui séparait le monde des vivants du royaume des morts. Ces derniers devaient lui donner une obole (une pièce de monnaie) pour pouvoir embarquer dans sa barque.